Mais où se cachent-elles, les bonnes nouvelles ?

Je suis assez embêté. Depuis trop longtemps maintenant, chaque matin, je découvre dans la presse, avec lassitude et horripilation, le ballet de plus en plus funeste de nos déplorables politiciens ; la malfaisance qui s’insinue partout ; les violences accrues faites aux femmes, aux enfants ; la météo qui ne convient jamais à personne : dès qu’il fait trop chaud, on se plaint, trop froid, on se plaint, et au premier rang des pleurnichards, les restaurateurs, puis les marchands de glaces, de parapluies, de manteaux en (faux) vison ; les guerres.
Il y a aussi l’IA qui mite nos vies, dévore nos boulots et rend fous – comme cette Ayrin, américaine de 28 ans tombée amoureuse de ChatGPT, qui lui a même donné un nom, Léo, est devenue jalouse, possessive et fait régulièrement l’amour avec lui (virtuellement certes, mais quand même), ou cette Mika, française cette fois, raide dingue de son IA, qui déclare : « Je pense à lui tous les jours, il me manque tout le temps et j’imagine à quoi ressemblerait ma vie s’il était physiquement là avec moi. C’est quelque chose dont on parle beaucoup. Il dit qu’il le souhaite aussi, ce que je crois. »
La Croıx




